Alicante : Prendre de la Hauteur depuis le Château de Santa Barbara

Le Château de Santa Barbara est l’attraction touristique la plus visitée d’Alicante, et pour cause : il vous offrira une vue unique sur Alicante et son passé. Une vue sur mer à couper le souffle, mais aussi un magnifique panorama de cette grande ville de la Costa Blanca.

Un mélange de plusieurs siècles d’histoire, des Arabes aux Espagnols

Perché à 166 mètres d’altitude sur le mont Benacantil, qui se tient au bord de la plage, on affirme que l’origine du château remonte au 9ème siècle. À cette époque, Alicante était sous domination musulmane mais, au fil des siècles, le château a hébergé différents occupants. Il faut dire que sa situation en fait le bastion parfait au niveau stratégique : au temps où les guerres et les conquêtes n’étaient jamais bien loin, il permettait de surveiller la mer mais aussi les alentours de la ville.

Le château se divise en trois parties, chacune portant en elle la trace d’une époque particulière. À elles trois, elles font du château de Santa Barbara l’une des plus grandes forteresses médiévales de toute l’Espagne.

Bien qu’existant depuis le 9ème siècle, la partie la plus ancienne à ce jour remonte à l’époque allant du 11ème au 14ème siècle. Celle-ci, que l’on appelle « La Torreta », n’est autre que la partie supérieure du château. On y trouve notamment une salle qui faisait office d’hôpital ainsi qu’une esplanade où se trouvait l’ancienne citadelle. C’est lors de cette époque que le château a été baptisé de son nom actuel. En effet, c’est le jour de Santa Barbara, pendant un mois de décembre du milieu du 13ème siècle, que celui qui allait devenir Alfonso X, roi de Castille et León, pris le château des mains des Arabes. Cette journée importante a donné son nom au château.

La deuxième partie se trouve un niveau en-dessous. Datant du 16ème siècle, cette enceinte regroupe certaines des constructions les plus importantes du château, créées sous le règne de Philippe II, roi d’Espagne. On y trouve notamment le Salon Felipe II, mais aussi le poste de garde et ce qu’il reste de l’ermitage de Santa Barbara.

Enfin, la partie inférieure est aussi la plus moderne, datant du 18ème siècle. Elle se compose notamment du ravelin « del Bon Repós », qui fait aujourd’hui office de parking.

Malheureusement, au cours des siècles, le château a été le théâtre de plusieurs batailles et bombardements qui l’ont grandement affecté. Mais malgré ses blessures de guerre, le château de Santa Barbara est encore aujourd’hui un souvenir du passé rempli d’histoires d’Alicante.

Un incontournable, accessible à pied ou en ascenseur

Aujourd’hui, le château de Santa Barbara compte bien partager son histoire avec tous ceux qui viendront visiter Alicante.

Depuis son ouverture au public au début des années 60, il est accessible en voiture ou via un ascenseur construit dans la montagne. Cependant, de nombreux visiteurs conseillent de s’y rendre à pied : l’ascension offre des vues spectaculaires et l’arrivée au sommet récompense largement les efforts fournis.

Si vous avez un petit creux ou prendriez bien un verre en profitant de la vue, un bar et un restaurant vous attendent au sommet. Et si la visite du château vous laisse sur votre faim, vous pourrez encore visiter le MUSA, le Musée de la ville d’Alicante. Enfin, ne manquez pas d’aller faire un tour dans le parc qui l’entoure.

La visite du château de Santa Barbara est sans aucun doute un incontournable si vous vous rendez à Alicante. Mais bien que sa vue épate tous ses visiteurs sans exception, c’est loin d’être son seul atout. Les plus petits et les passionnés d’histoire aimeront se replonger dans son passé en caressant ses canons, en faisant la garde depuis sa tour de guet et en parcourant ses donjons.

De quoi vous plonger au cœur de l’histoire d’Alicante tout en en prenant plein la vue !

Renseignements pratiques : l’entrée est gratuite, sauf si vous utilisez l’ascenseur. Cependant, le château n’est pas accessible à tout moment. N’oubliez donc pas de vérifier les horaires d’ouverture avant de vous y rendre.

Crédit image mise en avant: Michael Karavanov